Ô malheureux enfant sur la plaine natale
Qui vit aux Dieux pareils éclore ta beauté,
Plus jamais ne verra s’unir ta royauté
Aux vibrants tintements que sa verdure étale ;
Sur ton front s’est brisé dans sa course létale
L’épouvantable disque, Ô douce cruauté !
Ton visage meurtri, sur le sol emporté
Par le choc ploie soudain sous sa masse fatale.
Et le céleste archer voyant périr l’amant
Envahit de remords à ton sang écumant
Fit d’une fleur nouvelle une tombe éternelle
Car oui, fils d’Amyclas sur la hampe, toujours
Verdoie ta majesté dans l’herbe maternelle
Quand le printemps arrose à nouveau les jours !
Logan
Qui vit aux Dieux pareils éclore ta beauté,
Plus jamais ne verra s’unir ta royauté
Aux vibrants tintements que sa verdure étale ;
Sur ton front s’est brisé dans sa course létale
L’épouvantable disque, Ô douce cruauté !
Ton visage meurtri, sur le sol emporté
Par le choc ploie soudain sous sa masse fatale.
Et le céleste archer voyant périr l’amant
Envahit de remords à ton sang écumant
Fit d’une fleur nouvelle une tombe éternelle
Car oui, fils d’Amyclas sur la hampe, toujours
Verdoie ta majesté dans l’herbe maternelle
Quand le printemps arrose à nouveau les jours !
Logan